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Les TPE sont la chose à la fois la plus excitante et la plus terrifiante de la préparation au BAC de l'année de première, de par sa durée et de par le fait que ce soit un travail de groupe. Étant dans la même classe depuis l'année passée, il était évident que Nolwen, Charline et moi travaillerions ensembles. Ce ne fut peut-être pas la meilleure idée que nous ayons eu, de nous allier par affinités et non par centre d’intérêt. Les premières semaines, voire même les premiers mois, ont été assez laborieux. Nous avons finalement choisi avec l'aide de nos familles et proches comme sujet principal La Nécessité de la chaleur chez les Animaux Poïkilothermes avec comme problématique « Comment les animaux poïkilothermes comblent-ils leur manque de chaleur ? ».
Dans les thèmes principaux proposés, nous avions tout de suite choisi « Matière et forme », un thème général qui nous plaisait à toutes les trois. Les filles appréciaient le coté scientifique et moi les possibilités d'interviews et de recherches. La suite qui s'est rapidement révélée plus compliquée. Nous avons en premier lieu choisi le thème des « prothèses ». J'avoue ne pas avoir été très emballée, et grâce à quelques recherches et quelques questions j'ai démontré à mes deux camarades la complexité de ce sujet car nous ne savions pas du tout sur quelle thématique des prothèses nous partions. Nolwen a alors eu l'idée de partir sur l'idée de la structure des nids d'abeilles car nous étions toutes trois intéressées par « Propriété induite par la forme » mais nous avons abandonné à cause de la structure en nid d'abeille qui semblait trop compliquée à fabriquer pour les expériences. C'est au détour d'une visite sur Internet que Nolwen a trouvé le nouveau sujet sur lequel nous allions passer nos cinq prochains mois : les animaux poïkilothermes et le Soleil. Nous avions choisi tout d'abord de ne prendre que les reptiles, puis que les serpents pour affiner notre travail et nos recherches mais le sujet nous semblant trop restreint, nous en sommes venues à travailler sur tous les poïkilothermes. Cela a été le premier tournant dans notre motivation.
Nous avons dans les dernières semaines de TPE, début janvier, choisi le support final de notre travail. Nous voulions à la base en prendre un original, nouveau, inventif. C'est en faisant le tour des possibilités que nous nous sommes rendues compte de la complexité du choix : il ne nous restait pas énormément de temps et nous possédions peu de moyens pour la production. Nous avons donc choisi de prendre comme support final un site. Sa construction n'a commencé que le 17 janvier, il nous restait donc environ deux semaines pour créer la structure, ce qui allait nous prendre du temps, et remettre nos recherches et nos textes en format informatique.
Nous avons cherché durant ces quelques mois pourquoi les animaux poïkilothermes ne pouvaient pas se réchauffer par eux même et quels étaient leurs moyens pour rester à une température qu'ils considéraient comme « idéale ». Nous avons tout d'abord réalisé des expériences pour déterminer le rôle de la forme, de la couleur et du support de ces animaux dans leur réchauffement. Pour la couleur, par exemple, nous avons comparer l'évolution de la chaleur pour deux éprouvettes, une recouverte d'un papier noir et l'autre d'un papier blanc. Ces dernières nous ont aidées dans la création de la problématique mais j'avoue que nous nous sommes légèrement trompées sur la manière de les faire et sur l'exploitation des résultats (nous aurions dû par exemple mesurer la température après l’exposition à la lumière, afin de véritablement mesurer la conservation de chaleur, ce qui était notre but initial).
La grande majorité de nos recherches se sont effectuées par internet, sur des sites spécifiques des animaux poïkilothermes / hétérothermes. Notre problème majeur était de comprendre quels éléments manquaient dans leur organisme. Nous avons appelé des vétérinaires et des cliniques spécialisées pour nous expliquer le métabolisme de ces animaux et avons envoyé des mails, mais sans résultats constructifs. Au fur et à mesure des semaines, les recherches étaient de plus en plus ciblées et les rôles de mieux en mieux répartis mais la problématique restait le point noir de notre travail. Le coincement venait du fait que nous ne savions pas exactement où nous allions et où se situaient nos limites. Nous l'avons donc énormément modifiée. C'est lors de la création de notre plan final dans les dernières semaines avant la date butoir que nous l'avons déterminée : «Comment les animaux poïkilothermes comblent-ils leur manque de chaleur ? ».
Il y eut ensuite un second tournant auquel je ne m'attendais pas : le vendredi 10 janvier, nous nous sommes réunies chez moi et nous avons travaillé de 16h à 23h30 en prenant une heure pour manger. Le fait de travailler réellement en groupe, les unes à coté des autres, m'a véritablement aidée et m'a donnée la motivation nécessaire à terminer ces travaux pratiques encadrés. Nous avons fait en l'espace d'une soirée la meilleure avancée depuis le commencement, les taches étaient parfaitement distribuées en fonction de nos goûts et de nos capacités. La fin des travaux n'a plus été que peaufinage. Nous avons énormément travaillé sur le site : Charline a passé plus de dix heures sur la carte graphique, Nolwen a recopié les textes du cahier et j'ai écrit ceux qui ne l'était pas.
Nous avons donc déterminé que les animaux poïkilothermes ne peuvent pas se réchauffer par eux-mêmes car leur organisme manque de mitochondries. Leur métabolisme peut cependant leur permettre de capter d'avantage de radiations solaires, Pour se réchauffer, ils se sont adaptés en modifiant la couleur de leur peau et leur forme, choisissent différents supports qui réfléchissent la chaleur et peuvent faire certaines actions pour créer un semblant de chaleur.
Nous avons reçu beaucoup d'aide durant ces travaux par nos professeurs encadrant, nos familles et nos amis : ils nous ont réorientées lorsque nous ne savions plus où nous allions.
En dépit des conflits créés à cause de ces TPE, il est vrai qu'ils nous ont permis de mieux nous connaître dans le cadre du travail, d'apprendre à gérer les difficultés en équipe et de s'entraider. J'ai découvert le travail en groupe à long terme et j'avoue avoir été surprise des responsabilités que cela engendrait. Je dirais que notre point faible a été l'incapacité à se mettre d'accord rapidement, car il nous a fallu beaucoup de temps pour chaque décision importante, comme le sujet, ce qui nous a fait perdre énormément de temps. Notre point fort a été notre capacité à repartir de plus belle après chaque dispute et d'être restées soudées. Pour ma part, ma principale difficulté à été de réussir à gérer mon temps entre les cours et les TPE. C'est cependant aussi la meilleure chose que je tire de ces TPE, de voir que je peux gérer des responsabilités sans être en retard ni complètement désorganisée et que je suis capable de prendre des initiatives qui fonctionnent.
Si j'en avais la possibilité, je ne sais pas si je referais ces mois de Travaux Pratiques Encadrés, mais c'était une belle expérience.
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Ces six derniers mois, nous avons dû mener à bien un projet par groupe. C’est donc naturellement que je me suis associée à deux amies pour ces travaux, Charline Domenjoud et Solène Guillois.
Lors de la présentation des différents thèmes, j’ai immédiatement été attirée par le thème MATIERE ET FORME. Nous avons fait une liste de toutes les choses que l’on aimait et la santé figurait parmi nos points communs. Charline et moi voulant travailler dans le monde médical, pédiatre et vétérinaire ou herpétologiste respectivement, nous avons eu l’idée des prothèses. Apres des recherches au CDI sur ce sujet, nous avons décidé de l’abandonner car nous n’avions pas réussi à nous mettre d’accord sur le type de prothèses à étudier. Nous avons donc regardé les sous-thèmes proposés et « L’organisation de la matière vivante en forme spécifique » m’a particulièrement plu.
J’ai fait quelques recherches et me suis questionnée sur la forme spécifique des coquilles d’escargots et des cyclones, en tourbillon ainsi que sur les structures en nids d’abeille. Il est vrai que cette structure est utilisée car elle parait plus résistante. Il aurait été intéressant de tester cette résistance. J’ai proposé l’idée aux filles puis nous avons discuté et décidé de travailler sur les structures en nids d’abeille. Plusieurs séances sont passées à poser des hypothèses sur le sujet mais il s’est avéré que la création de la structure aurait posé problème. Ainsi nous avons décidé de changer de sujet.
Voulant travailler avec eux, c’est donc naturellement que j’ai voulu baser nos recherches sur les reptiles. Les filles ont très rapidement accepté ce projet. Nous savons que les reptiles ont besoin nécessairement de chaleur pour vivre. Mais la famille des reptiles est très large et comprend des animaux tout à fait différents physiquement (comme par exemple le crocodile, la tortue…). Les recherches ont été recentrées sur les serpents à partir desquelles nous avons pu poser des hypothèses Charline et moi. Nous voulions travailler à partir de la problématique : En quoi le soleil influence-t-il le mode de vie des serpents ? Le travail a enfin pu commencer !
Après un certain moment, nous avons constaté que le simple sujet des serpents nous freinait dans nos recherches mais, ayant déjà testé certaines hypothèses, nous voulions continuer dans ce thème. En faisant des investigations plus poussées, nous avons pris connaissance que les serpents étaient des animaux dits « poïkilothermes ». Nous ne connaissions pas ce terme et les espèces qu’il incluait. Or, la perspective d’étendre notre projet à tous les animaux poïkilothermes nous permettait d’élargir les connaissances, de trouver plus de renseignements sur ce sujet et de mettre en commun plusieurs espèces.
Notre problématique a beaucoup évolué au fil des semaines. Il a été difficile d’en trouver une qui ne nous restreignait pas dans nos recherches mais surtout qui n’étais pas trop vague et imprécise. Nous avons donc choisi une problématique adaptée : Comment les animaux poïkilothermes comblent-ils leur manque de chaleur ?
Nous avions du mal à avancer malgré les réalisations d’expériences. Comme nous avons été un long moment sans idées précises de plan et de problématique, nous n’étions pas tellement impliquées dans ces TPE. Mais à partir du moment où nous avons décidé de travailler sur les animaux poïkilothermes, un réel intérêt sur ce sujet à été ressenti par tous les membres ! Je dirai que ça a été le premier tournant de cette recherche par groupe. Le plan est apparu suite à ca. J’ai immédiatement voulu travailler sur la partie « métabolisme » car elle est, selon moi, la plus intéressante et surtout à l’origine du besoin de chaleur des poïkilothermes.
Pour mieux comprendre le métabolisme de ces animaux, nous avons voulu faire appel à des cliniques vétérinaires spécialisées dans les NAC (Nouveau Animaux de Compagnie). Ayant très envie de rencontrer des vétérinaires qui puissent nous expliquer ce phénomène, nous avons fait la liste des cliniques spécialisées dans les NAC. J’ai appelé une dizaine de cliniques mais deux ont accepté qu’on leur envoie un mail. Au final, elles n’ont pas répondu à nos questions, nous renvoyant ailleurs.
C’est à ce moment que nous avons commencé réellement à nous organiser entre nous, à nous répartir les rôles. Le 10 janvier nous nous sommes réunies le soir chez Solène dans le but de mettre en commun nos recherches et de les approfondir. La soirée a fini très tard mais nous avons vraiment aimé passer du temps pour nos investigations, car nous étions vraiment motivées ! Ca a été le deuxième vrai tournant dans notre étude. Nous avons recommencé la semaine qui a suivit chez Charline. Les filles ont commencé le site Internet pendant que je commençais à rédiger les parties. Nous avons choisi comme support un site Internet. Pour nous, c’était le support le plus élégant ; de plus, nous hésitions avec un magazine scientifique mais nous avions la possibilité de recevoir de l’aide de M. Domenjoud, le père de Charline pour la création du site. La rédaction a été le meilleur moyen de confirmer que nous avions bien compris le sujet.
Les dernières semaines ont été assez précipitées mais les plus enrichissantes. Nous avons pu rattraper le retard accumulé au début même si cela a nécessité de longues heures de travail hors des horaires des cours. M. Prud’homme, notre professeur de SVT a été très présent pour nous et pour répondre à nos questions tout au long des travaux, et je le remercie pour sa disponibilité.
Ces travaux par groupe ont été mes premières recherches sans encadrement et je suis fière d’avoir réussi à aller jusqu’au bout. Ils m’ont d’abord permis de réviser d’anciennes notions oubliées. Bien sûr j’ai acquis de nouvelles connaissances sur les animaux. J’ai pu aussi prendre de l’assurance au sein d’un groupe en donnant mon avis et j’ai compris que travailler par groupe et en toute indépendance n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Il est dur de trouver sa place au départ, être présent dans le travail sans pour autant trop s’affirmer. Enfin, ces TPE m’ont conforté dans mon idée de travailler avec les animaux ; la science animale est de loin celle qui me passionne le plus !
J'ai développé une nouvelle façon d'aborder et de considérer les choses. J'ai appris de nouvelles manières de travailler, seule et en groupe.
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La chaleur est un élément essentiel à la vie et les animaux poïkilothermes sont, par définition, « à sang froid ». Quelles stratégies dans leurs styles ou lieux de vie, quelles adaptations physiques mettent-ils en œuvre pour avoir la chaleur nécessaire au fonctionnement de leur organisme ?
Comment les animaux poïkilothermes comblent-ils leur manque de chaleur ?
Voilà la problématique à laquelle nous avons abouti et à laquelle nous allons tenter de répondre dans ces TPE.
En début de ces TPE, la constitution de notre groupe s’est décidée avant tout pour des questions d’affinités plutôt que de centres d’intérêts. Mais cela n’a pas eu que des avantages : en effet, à la distance géographique de nos domiciles respectifs, s’est ajoutée une vraie difficulté à tomber d’accord sur le thème à choisir. Alors que, lors de la présentation des TPE par nos professeurs Mme Isch et M Prud’homme, Nolwen et moi avons tout de suite été attirées par un sujet sur les articulations et plus particulièrement les prothèses, Solène, elle, n’était pas très emballée par cette piste de travail. Puis Nolwen a proposé plusieurs idées, notamment l’étude de la forme des coquilles d’escargots, des nids d’abeilles ou des toiles d’araignées. Ces sujets ne m’ont pas beaucoup inspirée, étudier la forme de ces éléments n’est pas forcément le TPE que j’aurais voulu faire. Les filles et moi nous sommes mises d’accord, le sujet serait tourné vers les animaux. Lors d’une séance de TPE, nous avons discuté d’un éventuel lien avec nos projets d’orientation, Nolwen avait pour projet de faire herpétologiste, cela nous a inspirées et nous nous sommes donc tournées vers les reptiles. Nous avons effectué quelques recherches ensemble, et nous avons trouvé que les reptiles sont des animaux qu’on appelle à sang froid et qu’ils ont besoin du soleil pour vivre. Nous avons donc trouvé intéressant de partir sur une problématique qui mettait en relation les reptiles et le soleil. C’est un sujet que je trouve enrichissant, ces animaux ne sont pas communs même s’ils sont maintenant de plus en plus présents dans des foyers, et sont répertoriés comme NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Nous avons commencé à effectuer des recherches et à poser des hypothèses mais notre problématique restant difficile à établir, nous hésitions à définir une espèce précise, nous posions des hypothèses et essayions d’imaginer des expériences autour de la question : Comment les serpents utilisent-ils la lumière du soleil pour vivre ? Pleine de doutes et stressée par l’enjeu, j’ai un peu subi cette première étape.
C’est à partir de ce moment là que j’ai vraiment commencé à trouver du sens aux TPE car en plus de nos recherches, mi-novembre, nous avons commencé à réaliser nos expériences. L’idée de ces expériences nous est venue assez facilement mais nous avons eu besoin de l’aide de nos professeurs et leur matériel pour les mettre en œuvre. Nous avons d’abord cherché à vérifier si la forme fine et allongée des serpents les aidait à mieux utiliser la lumière du soleil pour se réchauffer. Nous avons utilisé pour la première fois une caméra thermique pour observer comment différentes formes recevaient la chaleur d’une lampe très puissante (de 300 Watt). Nous avons renouvelé l’expérience pour contrôler l’impact de la couleur sur le réchauffement d’un corps. Un peu à court d’expériences, et en approfondissant nos recherches, nous avons élargi notre thématique aux animaux poïkilothermes en général. Nous avons contacté par mail deux cliniques vétérinaires spécialisées dans les NAC (à Sillingy et Lyon). Ces établissements sont assez rares et leurs réponses n’ont pas été très constructives. Ils nous ont renvoyées vers le musée des sciences naturelles de Paris. Une nouvelle dynamique est née de l’élargissement à plusieurs espèces animales (les poissons, les papillons, les reptiles, etc.) mais certaines expériences imaginées n’étaient pas réalisables sur des êtres vivants. Nous avons beaucoup travaillé à établir un plan, ce qui nous a amenées à faires des recherches ciblées (en majeure partie sur internet) et à mieux répartir les rôles hors séances TPE en classe. Personnellement, j’ai fait des recherches sur le cas des papillons qui se réchauffent en battant des ailes et des boas femelles dont la chaleur augmente avec la couvée de leurs œufs.
Face au calendrier et à l’échéance finale qui se rapprochait, nous avons organisé deux soirées « travail » intenses, fructueuses, mais très positives pour souder notre groupe autour de ce projet. La première, le 10.01, nous a permis d’arrêter et d’enrichir le plan de notre recherche. La deuxième, le 17.01, est intervenue une semaine après et nous avons choisi la réalisation finale. Nous avions plusieurs idées et moi je préférais nettement la création d’un site web mais mes deux camarades craignaient que l’aspect technique soit trop complexe. Mon énergie s’est décuplée en assumant le rôle très addictif de webmestre. Ce soir-là, Solène et moi avons pris en charge l’élaboration de l’arborescence du site pendant que Nolwen s’occupait de passer nos recherches au format numérique, nous avons réussi à démarrer, ce qui nous a donné envie de persévérer et de croire qu’on en était capables. Je me suis beaucoup investie dans ce projet qui m’a offert une grande liberté de création. J’ai pris beaucoup de plaisir à choisir les couleurs, les caractères et la mise en page pour donner du relief à nos recherches.
Malgré un certain scepticisme au départ, les TPE se sont révélés être une expérience enrichissante à plusieurs points de vue : j’ai bien sûr acquis de nouvelles connaissances sur des espèces animales, mais j’ai également appris à envisager une réflexion et une démarche scientifique pour répondre à une problématique, tout en manipulant certains outils scientifiques. J’ai aussi dû mener un projet à long terme et en autonomie, ce qui n’est pas fréquent dans notre travail de lycéen au quotidien. Pour finir, s’investir dans les TPE, c’est aussi gérer un travail de groupe qui doit faire place à la coopération certes, mais aussi aux compromis dans le respect des personnalités de chacune. Pour toutes ces raisons, je pense avoir mûri et gagné en confiance grâce à ce projet finalement bénéfique.
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